Souvent, il n’existe plus de temps mort, d’espace libéré dans les petits interstices quotidiens, plus de séparation du temps personnel et du temps de travail. Comme si le sort collectif, de l’entreprise, du service... reposait sur les épaules d’un seul.
La dégradation des conditions de travail liée au management par le stress, à la présence de bureaux ouverts, la suppression des lieux et moments de convivialité, la perte de repères de solidarité, une individualisation doublée d’une compétition entre les salariés, un recours massif aux prestataires et intérimaires, montrent que les individus se sentent seuls face à leurs difficultés.
On ne peut pas inverser toutes les tendances mais il est sûrement important de faire passer un nouveau message : l’individu a le droit à l’erreur, il a le droit de ne pas savoir, il a le droit de demander de l’aide.
David Gentilhomme